The hording of objects inevitably draws towards its inner
self. The obsessive selfishness
from within creates a reflection, such as a mirror looking within us.
Wouldn’t
the artist be the only being capable of caressing his own heart?
As
we are touching a sensitive organ, we come to realise that it is the eye which
is caressing the "microbiology" of Gudny-Rosa Ingimarsdottir. In
depth, in transparency or on the surface, the objects speak to us about
ourselves, the phrases are voices that breath in our emotions to hold them in
forever.
In its totality this work is placed within an act of patience which speaks of time. It forces us to befriend the object, as we are part of the repeated action, with nearly no end to the hand that creates then touches time.
Gauthier Hubert 2001
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Une thésaurisation de l’objet amène inmanquablement à l’intériorité des choses. L’égoïsme obsessionel de l’intérieur développe une réflexion, comme un miroir retourné dans notre corps.
L’artiste ne serait-il pas le seul être, capable de caresser son propre coeur?
Alors que l’on touche du doigt un organe sensible, on se rend compte que c’est l’oeil qui vient caresser la “microbiologie” de Guðný Rósa Ingimarsdóttir. En profondeur, en transparence, ou en surface, les objets nous parlent de nous même; les phrases sont des voix qui respirent puis expirent nos émotions pour les enfermer indéfiniment.
Dans sa totalité ce travail se situe dans un acte de patience qui nous parlent de durée et nous force à aprivoiser l’objet nous faisant participer à l’action répétée, presque sans fin de la main qui cré puis touche le “temps”.
Gauthier Hubert 2001